Ferrari 456 GT
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« Le cheval ne pousse pas la charrue, il la tire », répétait souvent Enzo Ferrari, pour défendre son idée que la place du moteur dans une voiture devait être à l’avant, et non à l’arrière, comme l’avait choisi le concurrent Lamborghini pour sa Miura.
Nous ne pouvons qu’abonder dans son sens, lorsqu’on est face à l’interminable capot de la 456.
Magnifique illustration de ce que doit être une grande GT, la 456 est à nos yeux complètement sous estimée actuellement.
Si elle offre l’apanage des grandes Ferrari avec un moteur et un châssis d’anthologie, elle est en plus confortable, relativement spacieuse, fiable et utilisable sans arrière pensée.
Le tout sublimé par une ligne qui traverse les années remarquablement.
Cet exemplaire, à l'historique singulière, fut initialement commandée par une société Suisse pour la Finlande, cuir noir et peinture rouge, et livrée à l'importateur d'Helsinki le 14 juillet 1994.
Pour une raison inconnue, la voiture ne fut pas immatriculée avant mars 96, et c'est en Suisse qu'elle démarre sa vie, repeinte dans une plus discrète livrée gris canon de fusil.
Immatriculée en France depuis 2016, nous en avons fais l'acquisition il y a quelques mois.
En très bel état de conservation, elle fut cependant peu utilisée les dernières années.
Une telle auto ne supportant pas l'approximatif, nous avons donc décidé de la confier à l'un des meilleurs spécialistes Ferrari en France pour une révision intégrale: Fiorano Racing.
Près de 9000€ de travaux ont été réalisé, l'objectif étant de ne rien laisser au hasard.
Ainsi, en plus du remplacement des courroies de distribution, le moindre défaut a été traqué, allant des joints spi d'arbres à cames aux clips du couvercle du cendrier, en passant par le réglage des lève vitres, maladie bien connue du modèle.
La voiture est aujourd'hui en parfaite condition. L'ensemble des équipements fonctionnent, et l'on peut profiter pleinement des grandes qualités routières de cette sublime grand tourisme, confortable et silencieuse avec des vitres de portières plaquant bien sur les joints. On peut ainsi profiter à la demande des vocalises du 12 douze cylindres, sublimées par des silencieux Tubistyle.
Si Ferrari commençait à cette époque à travailler la finition et la qualité des matériaux, certaines pièces de l’habitacle sont néanmoins de piètre qualité. Sur cette 456, les matériaux et les commandes sont encore en parfait état, preuve du soin apporté tout au long de sa vie.
Enfin, on retrouve l'ensemble des livrets de bord, double de clé et la fameuse trousse à outils d'origine.
Si, depuis quelques années, les prix des 456 ont entamé une légère ascension, elles restent encore très accessibles. Il semble toutefois évident qu'elles suivent la même destinée que leurs ainées.
Il est donc tant d'en profiter, et notre exemplaire, parfaitement révisé, est une pièce de choix.
Nous vous invitons à présent à découvrir cette sublime automobile en détails et en images :
