Rolls Royce Phantom VII
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Chapitre 1: Le modèle
Il faut bien le reconnaitre, depuis les années 90, "the best cars in the world" ne le sont plus vraiment. Si la vénérable marque bénéficie toujours d'une aura inoxydable, le manque d'argent pour développer de nouveaux modèles se fait cruellement sentir. Alors que la concurrence allemande enchaine les nouveaux modèles tout les 7 ans, les Silver Spirit et Silver Spur ont du porter l'étendard pendant 18 années, et n'étaient qu'elles même une évolution de la Silver Shadow, d'une conception remontant aux années 50.
La Silver Seraph, et sa cousine Arnage, sorties en 1998, reflètent la tourmente des joutes entre les deux monstres allemand Volkswagen et BMW qui se battent à coup de centaines de millions de Livres pour récupérer les joyaux de la couronne.
Au début des années 2000, tout s'arrange. Les deux géants trouvent un terrain d'entente. VW emporte la marque Bentley et le branche "heritage" (avec tout ce qui concerne le passé donc), tandis que BMW rachète le droit d'utiliser la marque Rolls Royce.
L'ambition de BMW ne se cantonne pas à une simple reprise, mais tend plutôt à faire renaitre les automobiles Rolls Royce telles qu'elles étaient à l'origine: au dessus de toute concurrence.
Grâce à cette glorieuse volonté, et aussi à l'afflue de capitaux, une usine flambant neuve sort des terres de Goodwood, désormais le berceau de la marque.
Partant d'une feuille blanche, le toute nouvelle Rolls Royce est commercialisée le 3 janvier 2003, et reprend l'appellation Phantom, disparue en 1991.
Qu'il s'agisse de Rolls Royce ou de Bentley, les allemands auront la grande intelligence de conserver l'identité des marques, et une grande liberté dans la création des nouveaux modèles.
Tournées vers un avenir qui n'oublie pas son passé, les bases d'une success story sont lachées.
La Phantom renoue avec la supériorité qui a fait la marque. Empruntant une technologie BMW à la pointe, elle marie le meilleur des deux mondes avec un style extérieur unique, et une ambiance intérieur au summum du luxe et du raffinement.
C'est incontestable, Rolls Royce est redevenu le meilleur avec cette nouvelle auto, évoluant clairement dans une autre galaxie.
Lorsqu'on est en présence d'une Phantom VII, on comprend immédiatement qu'on n'a pas affaire à une simple voiture, mais plutôt à un objet de luxe, comme peut l'être un yacht.
On est immédiatement séduit par l'opulence et le sentiment de qualité qu'elle dégage. Le simple maniement de la poignée de porte en métal témoigne du fait qu'elle a été construite pour durer éternellement, ou presque.
Si l'on pourrait se laisser griser par son physique démesuré, il faut pourtant prendre le temps de contempler l'objet qui fourmille de mille détails, à l'instar des logos RR sur les jantes, qui bénéficient d'un système permettant de les maintenir en permanence à la verticale. Les lignes qui sculptent les flancs sont également très travaillées, et les ajustement des panneaux de carrosserie contribuent à l'impression de qualité.
L'expérience monte d'un cran, car si vous avez la chance d'avoir la clé de la forteresse, vous pouvez accéder à un tout autre monde.
Et c'est alors une ambiance unique qui s'offre à vous. Chacun des multiples détails est superbement dessiné et travaillé. On trouve très peu de plastique, mais une profusion des plus beaux matériaux.
A l'opposé du luxe à l'allemande qui vous en met plein la vue au travers d'innombrables gadgets, la technologie est ici complètement caché. L'ultra luxe se savoure grâce aux cuirs d'une extrême douceur, aux boiseries façonnées comme des commodes, aux épaisses moquettes en laine, ou bien encore aux cendriers en inox.
On pourrait ainsi passer des heures à étudier chaque élément, mais pour conclure, il en est un qui marquera à coup sur l'esprit de votre garagiste: le crochet du capot moteur. Cette pièce d'aluminium taillée au laser est d'une incroyable beauté, et elle reflète à merveille l'esprit de cette voiture. Un soin extrême, y compris des détails que personne ne voit.
On oublierait presque que cet objet peut aussi rouler! et de la meilleure manière qui soit. La encore, la Phantom évolue loin, très loin de la route...et de la concurrence.
La sensation de glisser au dessus de la route est saisissante. Calme absolu, réserve de puissance confortable, comme en témoigne le cadran "power reserve". Tout est fait pour que le voyage se déroule dans la plus grande quiétude. Noyé dans ce cocon d'ultra luxe, on profite de l'incroyable sono, et on admire, presque 3 mètres au devant, the spirit of ecstasy qui ouvre la route.
Une chose est certaine, plus encore que toute autre Rolls Royce, la Phantom VII est le remède absolu contre les excès de vitesse, tant on aspire à la sérénité à son volant.
Chapitre 2: Cette Phantom VII
Livrée neuve à New York, cette Phantom fut, pour une raison que nous ignorons, immédiatement rapatriée en Suisse.
Elle y est toujours restée, et fut toujours entretenue, comme son carnet de maintenance en atteste, à la concession de Genève.
Nous lui connaissons à ce jour 3 propriétaires.
Sa configuration est d'une grande élégance. La robe argentée met parfaitement en lumière les lignes de ce splendide carrosse, et rappel sa construction entièrement en aluminium.
Les boiseries en loupe de chêne apporte quant à elle une touche de chaleur et de tradition.
La voiture dispose en options des panneaux d'instrument en bois, des jantes de 21 pouces, des moquettes du coffre assorti à l'habitacle, du toit ouvrant et des miroirs arrière encastrés dans le pavillon.
Dépourvu à l'origine, la voiture a reçu dans nos ateliers des double coachlines, peinte à main levée, et dont la couleur vient en rappel des boiseries. Elles peuvent, pour qui le souhaiterait, être retirées.
Chapitre 3: Aux rayons X
Nous suivons cet exemplaire depuis bientôt 3 ans. Elle faisait à l'époque partie de la collection d'un amateur de Rolls Royce à Gstaad, qui utilisait la voiture régulièrement.
Signe d'une utilisation extrêmement soignée, cette Phantom se présente dans un état absolument remarquable.
A l'exception du pare choc avant qui présentait quelques éclats, la voiture n'a jamais été repeinte. La sellerie est également parfaitement conservée, épargnée par de trop longues expositions au soleil aux effets dévastateurs. Les moquettes sont immaculés, tout comme les sur tapis d'origine en haute laine. Véhicule non fumeur, le ciel de pavillon en cashmere est lui aussi dans un état irréprochable.
Maintenue en parfaite condition sans aucune restriction de coût, le fonctionnement de la voiture est lui également irréprochable.
Ces deux dernières années, environ 15 000€ de travaux (majoritairement préventifs) ont été réalisés (amortisseurs avant, bras de suspension, pneumatiques, flector de transmission...).
Le fait que cet exemplaire ait été utilisé régulièrement ait un gage de fiabilité. A l'instar des anciennes Rolls Royce, une moderne se dégrade nettement plus lorsqu'elle n'est pas utilisée.
Enfin, la voiture est complète, avec son livret de bord, deux clés, l'outillage de bord, ainsi que le maintient de charge d'origine.
Chapitre 4: Son avenir
Comme l'ont toujours été les Rolls Royce, la Phantom est un objet hors du temps. Construit pour durer, il ne subit pas les modes. Remplacée en 2018 par la Phantom VIII qui lui ressemble comme deux gouttes d'eaux, la Phantom VII, qui a fêté cette année ses 20 ans, n'a pas pris une ride.
Le futur acquéreur est donc certain de faire un excellent choix en optant pour une Phantom, qui plus avec notre exemplaire, à l'historique limpide et en parfaite condition.
Chapitre 5: Les images
Nous vous invitons à découvrir cette sublime Rolls Royce Phantom à travers plus de 60 clichés.