BMW 750 IL E32
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Notre authentique passion pour les automobiles de toutes espèces nous conduit parfois vers des chemins hasardeux, voir discutables, et peut être même que certains de nos lecteurs s'offusqueront de retrouver une « vulgaire BM » aux côtés de nos vénérables ladies, mais qu'importe, car cela faisait longtemps que nous souhaitions mener un tel projet : restaurer une authentique BMW des années 80. Pour nous, la marque à l'hélice était au sommet de son art à cette époque, avec un design et surtout une « gueule » qui marquera à jamais toute une génération. (les cinéphiles se souviendront de la scène de la M5 dans le film Ronin, avec appels de phares à volonté, mettant parfaitement en valeur la face légendaire des BMW des 70's / 80 's.
Mais ce n'est hélas pas en regardant la tv que le projet allait avancer, car il fallait avant tout trouver une base saine, tâche au combien difficile. En effet peu d'autos ont survécu au purgatoire de ces dernières années.
Le hasard faisant (parfois) bien les choses, c'est à l'entrée de l'hiver que notre chemin croisa celui de cette 750 il, fleuron de la gamme en 89. Fait exceptionnel, le vendeur l'avait acquise neuve, pour ne plus jamais s'en séparer. Il s'agissait donc d'une authentique première main, avec seulement 84 mkms d'origine.
Elle avait parcouru en moyenne 3000 kms par an sur les routes de la côte d'azur, mais ne servait que très peu depuis environ 10 ans.
Sérieusement fanée en carrosserie , c'est sans aucune hésitation que nous l'avons acheté, ne serait-ce que pour sa carte grise de 89, ou pour ses phares jaunes immaculés...
L'approche de la restauration a été la même que pour une Rolls Royce. C'était un projet un peu fou, car le travail à réaliser allait multiplier par XXXX... le prix d'achat de la voiture. Qu'importe, le but étant de se rapprocher au maximum de ce qu'elle pouvait être à Cannes, le 2 août 1989.
La présentation devait au final être irréprochable, tout comme le fonctionnement. Les travaux ont donc également porté sur la mécanique, avec une sérieuse révision.
La liste des travaux serait bien trop longue pour être exposée ici, mais elle est bien entendu consignée dans le dossier de la voiture.
Il n'existe pas, à notre connaissance en tout cas, d'équivalent sur le marché à l'heure actuelle.
La peinture a été réalisé selon les mêmes standards que nous appliquons sur les Rolls Royce, pour un fini de haute qualité.
Le fonctionnement de la voiture est simplement irréprochable, il n'existe aucun jeu ni vibration venant perturber l'incomparable douceur du V12.
C'est une sensation unique que de pouvoir goûter à nouveau à une saveur rare : celle de conduire un haut de gamme dans des conditions proches de sa sortie d'usine.
Car un haut de gamme reste un haut de gamme, et malgré ses 27 ans, le confort et le silence de fonctionnement surprennent encore.
Nul doute que le chanceux gardien du temple à qui nous la confierons saura reconnaître, apprécier et préserver le travail mis en œuvre.
En voici un aperçu en images, sous quatre onglets différents dont le premier présentant les travaux de carrosserie :